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 (jessie) come as you are


Jessie Carter
Jessie Carter
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MessageSujet: (jessie) come as you are   (jessie) come as you are EmptySam 20 Avr - 19:41




Jessie Aidan Carter

hate myself and want to die

◊ Prénoms : Jessie Aidan.
◊ Nom : Carter.
◊ Date de naissance : 18 septembre.
◊ Âge : 18 ans.
◊ Année scolaire / métier : 7e année.
◊ Statut du sang : Sang mêlé.
◊ Statut social : Célibataire endurcie.
◊ Orientation sexuelle : Bisexuel.
◊ Groupe : Elève.
◊ Avatar : Evans Peters.

▬ un face à face avec le psy

Jessie c'est le bon pote, celui que tout le monde aimerait avoir dans sa liste de contacts. Enfin, ça c'est ce qu'il se dit. Il est marrant après tout. Toujours partant pour faire la fête, pour boire un verre. Certains le qualifient de futur alcoolique pour ça, mais la vérité est tout autre. Il aime s'amuser, il en a besoin d'ailleurs. Alors oui, c'est le mec qui peut débarquer dans le dortoir des autres années à n'importe quelle heure, des bouteilles à la main et une guitare dans l'autre pour mettre l'ambiance. Il est doué pour ça. Uniquement pour ça. Parce que ce n'est pas vraiment le mec sur qui on peut compter en toute situation. C'est clairement la personne à aller voir si on veut se changer les idées, si on veut passer la soirée à bouger, à faire tellement de choses qu'on oubliera tous ses problèmes. Par contre, pour parler de ce qui va ou qui ne va pas, mieux vaut aller voir n'importe qui d'autre. Parce que lui, il s'en fiche des problèmes des autres. Il en a assez, même s'il le montre jamais. Donc non, il n'est pas égocentrique, pas du tout. Il s'en fiche juste de tout, y compris de sa propre vie. Alors dans ce genre de moment, il ne tentera jamais d'aider personne. À la limite il appellera quelqu'un de plus qualifié et ira jouer de la guitare plus loin.

Il a une bouille d'ange Jessie, on le prend toujours pour le garçon gentil ce qui n'est pas loin de la vérité. Il est très sociable en même temps, peut-être même trop. Mais ce n'est pas qu'il s'entend avec tout le monde. C'est qu'il ne reste jamais assez longtemps avec la même personne – excepté ses amis proches – pour en avoir marre. Et oui, il lui arrive d'être gentil, tout comme lui arrive d'être méchant. Ça dépend de son humeur, de ce qu'il a fait de sa soirée d'hier, du nombre de tasses de thé qu'il a bu le matin, du temps qu'il fait dehors. Mais tout le monde s'accorde à dire qu'il est horrible les mauvais matins. Il est blessant, fait comprendre clairement aux gens qu'il ne veut pas les voir et qu'il se fiche de leur existence. De toute façon, il se fiche de tout, y compris de l'opinion que les gens ont de lui. Surtout de ça en fait. C'est un peu le mec le plus détaché de la terre. Il ne prend jamais en compte les remarques des gens, sauf à la limite quand ça concerne la musique. Mais sinon, il les envoie balader. Ne pas être aimé est le dernier de ses soucis. Par rapport à ça, c'est quelqu'un d'assez entier, ce qui avec le temps l'a rendu assez intolérant. Il se permet d'émettre des jugements sur les gens qui lui plaise pas. Parce qu'après tout, tout le monde devrait être comme lui et ne pas prendre en compte ses remarques. S'ils le font, c'est qu'ils sont idiots.

C'est trop un rebelle Jessie. Enfin, ça c'est ce qu'on lui dit pour rigoler. Lui ne pense pas que ça soit le cas. Il ne sait pas vraiment pas en fait, il a oublié d'avoir un avis sur la question. Il ne comprend pas vraiment, parfois il demande. Et c'est dans ce genre de moment qu'on lui rappelle ses défauts. On lui mentionne toutes les fois où il s'est fait coller pour insolence, ses moments de colère où il peut se montrer violent envers ceux qui le dérangent, son incapacité à prendre en considération la souffrance des autres ou encore le fait qu'il soit légèrement accro à l'alcool et la cigarette. Mais c'est son problème tout ça, pas celui des autres. Et le lui rappeler ne sert qu'à le renfermer sur lui-même. Parce que oui, il le sait – tout le monde le sait – il est doué pour détruire tout ce qui touche, et en particulier sa propre personne. Ce n'est plus un secret maintenant. Mais pourtant on a tendance à l'oublier. Il lui suffit de sourire, d'être amical pour qu'on lui pardonne tout. Certains l'accusent de manipuler mais les autres, mais lui n'y pensent même pas. Il est juste instable. Et il y a toujours l'excuse de sa famille, de son passé. Alors les gens comme si rien ne s'était passé.

Parce qu'il n'est pas dépressif Jessie, ce qui n'a rien d'étonnant. Ce n'est pas le genre de la maison. On est heureux. Il ne faut peut-être pas aller jusque là. Il a fait son deuil, il va bien. Il écrit juste des chansons noires, de textes tristes traitant du monde dans son intégralité et pas uniquement de son cas. Parce que ça fait bien longtemps qu'il a perdu espoir en tout. Il n'a pas attendu que sa mère meurt sur un lit froid d'hôpital. Bon, il ne va pas jusqu'à en rigoler. Il pourrait bien sûr. Mais c'est juste que ça ne regarde personne. S'il y a quelque chose qu'il déteste vraiment, c'est qu'on le plaigne. Sa vie ne regarde personne, surtout pas ses amis. Il préfère leur montrer une image de lui joyeuse. Il tente de rester à leurs yeux ce garçon excentrique qu'ils ont rencontré il y a plusieurs années, un brin utopiste et surtout totalement hors de cet engrenage de problèmes qui gère le monde. Gentil Jessie. Au final c'est une preuve qu'il s'inquiète parfois pour eux.



▬ le récit de vos aventures

Sur le bureau règne un bordel monstre. Des paquets de cigarettes vides, des pochettes de CD empilés, un manuel de cours qui ne semble pas avoir été ouvert depuis une éternité, des bouquins de science-fiction, des bouteilles de bière menaçant de tomber, des lettres de ses amis, son relevé de notes lui annonçant son redoublement, des photos de ses parents. Et au milieu de tout ça, un carnet ouvert et un crayon banal, unique preuve que Jessie a mis les pieds dans sa chambre récemment pour autre chose que s'affaler sur son matelas et dormir jusqu'à la nuit tombée. Et si on le fermait ce carnet, on pourrait lire l'inscription faite au marqueur à la va-vite, journal de Jessie, celui qui l'ouvrira sera maudit sur cinq générations. Sauf que le carnet n'est pas fermé et que toute personne entrant dans sa chambre pourrait lire la dernière chose qu'il a écrite. Mais pour le comprendre, il faudrait retourner deux pages plus au loin, au début, où un titre rouge explique le projet colossal dans lequel il s'est lancé, les chansons de ma vie.

▬ The wind cries Mary — Jimi Hendrix.
Jimi Hendrix pour commencer, toujours Jimi Hendrix. Peut-être parce que papa rigole souvent en disant que c'est le choc de l'anniversaire des dix ans de sa mort qui a poussé ma hippie de mère à courir à l'hôpital pour accoucher. Peut-être. Sûrement d'ailleurs. Ou alors parce que maman était persuadée jusqu'à sa mort que j'étais sa réincarnation. J'ai su faire de la guitare avant de savoir lire.
Mais Hendrix, c'est un peu Cupidon à la maison. C'est grâce à lui que mes parents se sont rencontrés, à Woodstock alors qu'il reprenait l'hymne américain et qu'ils ont fini par sortir ensemble. Je suis sûr que ces idiots auraient jamais pensé rester aussi longtemps ensemble. Ils avaient quoi, 16 ans, pas plus. Des parfaits clichés d'une génération qui faisaient l'amour mais pas la guerre. Elle l'américaine manifestant contre une guerre immorale au Vietnam, lui l'anglais expatrié venue uniquement pour entendre les Who. Hendrix a eu raison d'eux, grâce à Hendrix je suis né, abruti fini évoluant dans une famille beaucoup trop souple.

▬ The Irish Rover — The Pogues
Mes parents sont des originaux revenus en Irlande, terre natale de mon père, quelques années avant ma naissance. Ils étaient jeunes, la vingtaine passée. Ils voulaient s'éloigner de leurs familles, surtout de celle de mon père. C'est pour ça que je n'en ai pas, on s'est fait renier de partout. Les sangs-purs n''appréciaient déjà pas le délire moldu de leur descendant direct, mais alors qu'il épouse une femme comme elle, c'était trop. C'est donc par là que j'ai vécu, dans un vieil appart dans le centre de Dublin, au milieu des vinyles de rock psychédélique, à manger des légumes pour ne pas faire de mal aux animaux. Maman y tenait beaucoup, ça m'est resté. C'est pour elle que je suis végétarien, que je ne ferais jamais de mal à rien. Et on avait un chien appelé Peet, un bon compagnon. L'animal le plus intelligent que je connaisse. C'était la belle vie, tout était normal. Mon père n'utilisait jamais ses pouvoirs de sorciers, elle les détestait. Elle disait qu'ils n'amenaient rien de bien au monde, que les sorciers devraient stopper la guerre. Foutue utopiste. Ils formaient un beau couple que disaient les voisins. Je passais des heures au pub étant gamin, à attendre ma serveuse de mère. Et les habitués m'aimaient. Parfois, ils essayaient même de glisser du whiskey dans mon chocolat chaud quand ils avaient trop bu. C'était bon mais fort. Et maman criait contre ces coutumes de barbares, elle l'américaine droguée.

▬ Rock'n'Roll high school — The Ramones
Poudlard. J'ai beau dire ce que je veux, critiquer, dire que je n'aime pas ce monde, j'ai sûrement passé les meilleurs moments de ma vie à Poudlard. Là-bas, t'as une nouvelle famille. Et au final, j'étais sûrement ingrat pendant l'adolescence. Je rêvais d'un milieu normal, une famille classique avec des parents qui faisaient un vrai métier, qui ne consommait rien d'illicite. Alors oui Poudlard c'était un peu la voie de secours. Mais avec le recul c'est aussi une période vide. Rien d'extraordinaire. Juste les cours, les examens, la magie. On s'occupe comme on veut. Ça évolue selon les années. On finit par être doué pour s'amuser même-là, pour trouver de l'alcool ou des sorties à faire.

▬ Yellow Submarine — The Beatles
Je sais plus à quel âge tout a commencé à aller mal. Maman était malade, elle avait choqué le sida. Alors direct, ça a été le stress à la maison. On devait faire gaffe, faire des tests pour voir qui l'avait aussi. Et là, le choc. Elle allait mourir bientôt, et on donnait à peine quelques années de plus à mon père. Parce que oui, quand on est marié on couche sans protection, c'est normal. Alors on m'a fait la morale. On m'a dit de ne jamais se piquer avec l'aiguille de quelqu'un d'autre, même de mon meilleur pote. C'est ça d'avoir des parents restés bloqués dans les années 60, des parents drogués qui viennent te réveiller à minuit parce qu'ils sont en plein trip et qu'ils soient des étoiles. Du coup, c'est cette année que je m'y suis mis. L'été, quand j'étais plus à Poudlard. Parce que là-bas les gens ne comprennent rien. Les gens sont ennuyants. Je sais plus ce que j'ai pris. Je me rappelle plus des soirées pas si marquantes que ça. Il y en a eu beaucoup trop à près pour se souvenir de toutes après tout. Maman a crié, elle m'a dit de faire attention. La drogue c'est pas pour les gamins. À mon âge, elle couchait avec avec des mecs à Woodstock. Du coup, elle a rien rajouté, et papa m'a donné un paquet de clopes.

▬ Stuck in the middle with you — Stealers Wheel
Mon premier concert. Des reprises de rockabilly, et Stuck in the middle with you. Avec maman au premier rang qui m'applaudit les larmes aux yeux.

▬ See me, feel me — The Who
Maman est morte et j'ai eu ma phase psychédélique. J'ai piqué tous ses vinyles et ses disques préférés et je les passais en boucle. J'avais besoin de ça pour me sentir proche d'elle. Et sans vouloir tomber dans le cliché pathétique du pseudo orphelin, j'oublierai jamais ce moment. C'était à la fin de ma sixième année à Poudlard. Papa était venu me chercher directement quand il a appris la nouvelle. J'ai raconté à personne ce qui se passait. C'est ma mère, elle était condamnée. Plus personne n'existait. On est allé à l'hôpital tous les deux, pour lui dire au revoir. Et là, je me suis rendu compte à quel point ce monde c'est de la merde. Vous voyez cette image qu'on retrouve dans les films, du fils venant voit sa mère, qu'elle lui tient la main en mourant, c'est des conneries. J'ai couru jusqu'à sa chambre, mais elle était morte, dix minutes trop tôt. Sans un au revoir, sans rien. Alors on est parti se boire, jusqu'à ne plus savoir où on habitait. Mais malgré tout, ça on l'oubliait pas. Et pendant le mois qui a suivi, j'écoutais que ça. Sa musique de hippie comme je l'appelais quand elle était encore là. Moi j'étais le rebelle de la famille, j'écoutais Mad Season et Alice in Chains. Il n'y avait plus de place pour l'amour dans mon monde, tout le contraire du sien. Elle, elle était le soleil.

▬ Paint it black — The Rolling Stones
J'ai mal tourné, la douleur est insupportable. Je n'ai plus la force de jouer, plus la force de vivre. Ma mère est partie, mon père va bientôt mourir alors je m'enfonce dans cette vision d'un monde sans espoir, d'un monde où tout ça n'arrive pas qu'à moi.

▬ Father and son — Cat Stevens
Mon père, ce héros. Ça n'a pas dû être simple pour lui. Perdre sa femme, se retrouver seul avec un gamin de seize ans, choqué, qui décide de n'en faire qu'à sa tête. Je n'ai pas été gentil à la mort de ma mère. Si avant ça le faisait rire de me traiter de rebelle, ce n'est plus le cas. Parce que même moi je le sais, j'ai été l'ingratitude née. Ne pas rentrer, passer la nuit dans un squat de Dublin, ça passe la première semaine. La deuxième ça fait lourd. Mais quand c'est deux mois entiers, ce n'est plus drôle du tout. Je me rends compte que j'aurais dû être là en fait. Pour l'aider, le supporter. Il venait de perdre l'amour de sa vie, et moi ma mère. Tout ça aurait dû nous rapprocher, pas le contraire. Dommage. Un jour, je m'excuserais de ce que je t'ai fait papa. Un jour, je me rattraperais, je serais un bon fils. Même si ça va mieux, qu'on peut rester dans la même pièce et que tu me payes des clopes, j'ai encore jamais dit merci. On est pourtant pas si différent, elle n'aimerait pas nous voir comme ça.

▬ Bad reputation — Joan Jett
Rien ne peut mieux résumer ma dernière année à Poudlard, ma première septième année ratée. Je pensais que j'avais des amis pourtant, des amis qui me jugeraient pas. Mais ça n'a pas raté. Combien de fois j'ai entendu que je fumais trop, que je me détruisais la santé. Et il y a les autres, ceux qui me disaient que ma mère n'aimerait pas me voir comme ça. Sauf qu'ils n'en savent rien. Personne ne connaissait maman parce qu'elle est unique. Elle préfère me voir comme ça, à écrire des mauvaises chansons sur l'inutilité du monde plutôt que de chercher une place au ministère. Alors j'ai raté des cours, j'avais toujours des excuses. Toujours la même. Mais au bout d'un mois elle ne marche plus. Je suis retourné en cours, j'étais un échec scolaire, un échec social. J'ai raté mon année, je m'en fiche. Tout le monde s'en fiche, surtout mon père.

▬ Love will tear us appart — Joy Division
Cette fille, cette putain, la seule. Je n'ai ni envie, ni besoin d'en parler. C'est trop récent, ça me rend trop nostalgique. De toute façon, c'est fini. Elle est morte après tout. Elle a préféré ça à moi. Pourtant, je l'aimais. Plus jamais je me droguerais. Trop tard.

▬ Smells like teen spirit — Nirvana
J'ai envie d'écrire des romans de science-fiction, de monter un groupe de rock, de militer contre toutes les guerres, de faire une collection d'articles de presse, de décider d'arrêter de fumer tous les soirs pour reprendre tous les matins, d'apprendre comment faire de la bière artisanale, de faire sauter des McDo.
Mais je dois retourner à Poudlard, avoir mon diplôme, penser à avoir un métier banal et faire comme tout le monde : s'inquiéter pour ces conneries de mangemorts. J'y arrive pas, je n'y arriverais jamais. Ce monde n'est pas le mien, ses problèmes ne m'intéressent pas. Pourtant ils sont les mêmes que partout. Mais je m'en fiche après tout. Je retourne à Poudlard en rigolant. J'en ai marre que tout le monde me prenne pour un dépressif. Je suis juste un mec paumé.
J'aimerais adopter un chien aussi.


▬ le sorcier derrière l'écran
◊ Pseudo : Dacha. ◊ Âge : 24 ans. ◊ Comment avez vous connu le forum ? Longue longue longue histoire. ◊ Comment trouves tu le forum ? : Il manque de chocolat. ◊ Un petit mot? Je suis de retour pour toujours plus de mauvais tours.

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Alexis P. Rosier
Alexis P. Rosier
Capitaine Serpentard
Messages : 1091


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MessageSujet: Re: (jessie) come as you are   (jessie) come as you are EmptySam 20 Avr - 21:33

ET ON EST TOUS TRÈS FIERS DE TOI. (bjr je suis solo)
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Drago L. Malefoy
Drago L. Malefoy
Préfet Serpentard
Messages : 602
Pseudo : Sideris


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MessageSujet: Re: (jessie) come as you are   (jessie) come as you are EmptyJeu 25 Avr - 23:46

Yo Dayyy.

Welcome back. hero
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Paige M. Everett
Paige M. Everett
Messages : 197


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MessageSujet: Re: (jessie) come as you are   (jessie) come as you are EmptyLun 10 Juin - 19:00

Re-bienvenue Jessiiiiiie king queen
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MessageSujet: Re: (jessie) come as you are   (jessie) come as you are Empty

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