Elle est bouillante. Moi aussi. Et pourtant, tout ce que nous trouvions à faire était se coller l'une à l'autre histoire de ce tenir encore plus chaud. En tant normal, je me serais décalée. Non, à vrai dire, en tant normal, je ne l'aurais même jamais approcher physiquement. Moi et les démonstrations d'affections, ça faisait douze. Mais un coup dans l'pif, et j'étais la plus adorable des nanas. Un vrai ours en peluche. Ou poupée gonflable, pour certain. Pour le moment et même si ça présence était des plus réconfortante, j'étais triste. Alors comme un enfant, je venais loger mon visage dans le creux de son cou. J'étais bien là. Si bien que je pourrais même passer la nuit ainsi, les yeux fermés, ma respiration chatouillant l’épiderme de la pouffy. Toujours du bout des ongles, je caressais son bras dans de doux allés-retours. J'aimais bien les calins.

Je souris lorsque ses doigts effleurent ma hanche. Chatouilleuse. J'étais triste, il y a à peine dix secondes, et voilà que maintenant j'oublie tout. J'oublie tout, parce que j'ai bu un peu plus, mais surtout, parce que j'ai arrêté de penser. Maintenant, je ressens. Le moment est agréable, je suis très sensible aux caresses. Peut-être même un peu trop. Cela me pousse à voir me coller un peu plus à elle, mais nous sommes déjà très proches. Peu importe. Je fais courir mon index le long de son dos, avant de me faufiler à mon tour sous son t-shirt. (Enfin, la main hein. Pas moi entièrement.) Je dessine de légers cercles dans le bas de son dos puis, hop ! Un bisou dans le cou.

Un frisson, lorsque sa main s'approche dangereusement de ma poitrine. J'ai chaud, mais je sais que maintenant, il ne s'agit pas seulement de l'alcool. Je dépose un autre baisé dans son cou, cette fois ci bien plus long. Bien plus tendre. Et puis encore un autre. Puis ma main remonte le long de son dos doucement. Juste assez haut pour remarquer qu'elle ne porte pas de soutiens gorge. Je souris bêtement, avant de faire glisser mes doigts sur son flanc.

J'aimerais ne plus jamais avoir à bouger d'ici. Rester éternellement comme ça, dans cette position (peut-être avec un matelas plus confortable que le sol en prime), et profiter de ses caresses. Les joues rougies, je bouge un peu. Je ressens le besoin d'être encore plus proche. Bien plus proche d'elle. Alors, mon autre main vient elle aussi s'aventurer sous son t-shirt. Devant, cette fois ci. Elle monte progressivement jusqu'à sa poitrine, pour en dessiner le contour.

Finalement, sa main atteint sa cible. Et la mienne ne tarde pas à faire de même, timidement. Je n'ai pas envie de la blesser, lui faire mal, la gênée ou je ne sais quoi. Alors je suis douce. Aussi douce qu'elle. Aussi douce que mes gestes peuvent me le permettre. Elle m'embrasse. Je souris et lui rend son baiser dans un léger soupire. Un baiser, nos corps serrés l'un contre l'autre, et nos mains se baladant sur les parcelles de notre peau les plus intimes. Nous avions arrêté de penser, le reste n'était pas important. Alors je prenais les devant, me plaçant soudainement à califourchon sur elle, tout en continuant de l'embrasser.

Je la veux, définitivement. J'ai terriblement envie d'elle, et à en croire les circonstances, c'est réciproque. Mes mains parcourent son corps avec autant de délicatesse que si je touchais de la porcelaine. Ses seins sont parfaits, (Private joke, trolol) je les aime. En fait, je l'aime toute entière. Je couvre son cou de baisers, puis le bas de son ventre, et doucement, je remonte mes baisers le long de son corps, en même temps que son t-shirt.