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L'enseignement a-t-il été toujours évident pour vous ou bien est-ce par défaut ?Lisandre G. Tremblay : Je crois ... J'ai voulu transmettre cet amour aux ... Aux jeunes. Je pense.
Russel B. Harrison : Pareil. Je suis passionné d'astronomie depuis ma plus tendre enfance alors je suppose que ce poste était une évidence pour moi. J'ai toujours trouvé agréable l'idée d'enseigner au autres. J'aime les pousser à apprendre plus. Jeunes ou pas, d'ailleurs.
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Étiez vous doués dans cette matière, lors de votre scolarité ? Russel B. Harrison : J'avais déjà appris pas mal de chose sur l'astronomie bien avant Poudlard. Donc, je suppose que oui, si vous entendez par là "connaître chacun des chapitres bien avant qu'ils soient enseignés à l'école",
répond t-il en se tortillant quelque peu sur sa chaise.Paige M. Everett : C'est réellement une grande passion pour vous Professeur Harrison, je me trompe ?
Russel B. Harrison : Vous ne vous trompez pas. L'Astronomie à quelque chose de vraiment passionnant.
Le professeur arbore alors un grand sourire, tandis que son collègue lui lance un regard et sourit en coin. Le professeur Harrison remarque la réaction de son collègue et en profite pour demander : Et toi, Lisandre?
Lisandre G. Tremblay : J'ai été un amoureux des Sortilèges depuis ma première année à Poudlard. Mon professeur aimait la ... La fraîcheur que j'amenais à mes enchantements. C'était tout nouveau pour moi. Mais je trouvais cela tellement ... Tellement magique.
Russel B. Harrison : Probablement parce que ça l'est.
Lisandre G. Tremblay : C'était difficile pour moi d'y croire. J'ai été élevé parmi les Moldus. La Magie, c'était dans les histoires.
Paige M. Everett: Est-ce que votre statut de sang a été difficile à gérer dans votre jeunesse et/ou encore maintenant ?
Lisandre G. Tremblay : Bien sûr. Un Né-Moldu doué en Sortilèges, c'était sacrilège pour certaines familles. Aujourd'hui encore.
Paige M. Everett : Malheureusement oui … Et vous Professeur Harrison quel est votre statut de sang ?
Russel B. Harrison : Sang-mélé. Je n'ai pas eu l'éducation moldus, étant donné que mes parents sont tout deux sorciers, mais certains de mes ancêtres étaient moldus.
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Que pensez vous de la vie à Poudlard ? Lisandre G. Tremblay : Hm. C'est très intéressant de vivre ici. Les responsabilités ne s'arrêtent pas au sortir de la salle de cours.
Russel B. Harrison : C'est vrai. Il faut toujours veiller sur les élèves même à l'extérieur. Et parfois leur préparer quelques surprises.
Lisandre G. Tremblay : Nous ne sommes pas de simples professeurs. Nous sommes un substitut familial à part entière.
Russel B. Harrison: C'est si joliment dis. Mais je préviens de suite, ce n''est pas moi la mère.
Paige M. Everett: Oui il est vrai que vous êtes très importants pour nous, élèves. De quel genre de surprises parlez vous, Professeur ?
Russel B. Harrison: Cela peu aller de l'heure de colle surprise, à la chasse au trésor surprise. Nous sommes des personnes très surprenantes.
Le professeur Tremblay se cache alors dans sa tasse pour pouffer de rire.Paige M. Everett: On finira bien par trouver ce que vous manigancez …
Lisandre G. Tremblay : Vous le saurez bien assez tôt Miss Everett.
Russel B. Harrison murmure d'un air presque machiavélique : Bien assez tot...
Prof. Tremblay lui met un petit coup de coude alors que Prof. Harrison lui en donne un en retour, faisant comme si de rien n'était.►
Est-ce que quelque chose à changer au sein de l'école depuis votre scolarité ?Lisandre G. Tremblay : Dans mes souvenirs, les lits des dortoirs étaient plus confortables que celui de mes appartements. Mais ce doit être un embellissement des souvenirs. Ou je me fais vieux.
Russel B. Harrison : Je ne pense pas que quoi ce soit ai vraiment changé, moi-même je n'ai pas grandis d'un pouce. Et Lisandre est toujours imberbe.
Lisandre G. Tremblay : Merci de la précision, Russell.
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Et pensez-vous donc qu'il serait nécessaire de faire quelques changements ? Russel B. Harrison : Oh oui. Les escaliers. Il y en a trop. On devrait installer... Tu sais Lis', ce truc moldu. Quoi que je pense que l'obésité serait en hausse, après quoi.
Lisandre G. Tremblay : Un ascenseur.
Russel B. Harrison: J'allais dire Escalevateur. J'y étais presque,
fit-il en riant très légèrement. ►
Si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie qu'est-ce que cela serait ?Russel B. Harrison: Être plus grand. Cela m’éviterait de monter sur un escabeau chaque fois que je tente d'attraper un livre.
Lisandre G. Tremblay : Ou d'appeler Lisandre à la rescousse.
Le professeur Harrison aquiesce alors aussitôt dans le plus grand sérieux.Lisandre G. Tremblay : Comme je vous l'ai dit plus tôt, mon lit n'est pas assez confortable. Alors j'en changerais.
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Décrivez vous l'un l'autre en trois mots. Russel B. Harrison : "Juvénile", "attachant" et... "deux sucres et un nuage de lait".
Le professeur Tremblay tourne le regard vers son ami avec un petit sourire.Lisandre G. Tremblay : Extrêmement cultivé. Solitaire. Amusant.
Russel B. Harrison: Je suis pas si solitaire que ça. Il y a toujours Monsieur 2sucres1nuagedelait avec moi. Sauf dans la douche. Je tiens à préciser, avec les rumeurs qui courent.
Lisandre G. Tremblay hoche la tête, comme pour appuyer la précision.►
Avez-vous d'autres relations fortes avec le reste des professeurs, des élèves ? Amitié, amour fraternel ?Russel B. Harrison : Concernant les autres professeurs, je m'entend plutôt bien avec Emrys, le profresseur Dobrievski. J'ai aussi certaine affinités avec certains de mes élèves, je suppose. Mademoiselle Rosier, qui s'occupe du journal de l'école, est par exemple l'une de mes plus brillante élèves.
Lisandre G. Tremblay : Pour ma part, j'ai quelques affinités avec les professeurs Dobrievski et Evensen. James Nyström, votre bibliothécaire, était mon élève, dans ma Maison j'ai donc un lien particulier avec lui, bien sûr. Pour ce qui est des élèves, j'imagine que comme dans toutes les familles étendues, j'ai des affinités particulières avec certains d'eux, et un, disons, problème d'entente ? Avec d'autres.
Paige M. Everett : Un truc me chiffonne … Vous ne vous êtes pas mentionnés, pourtant vous êtes là tous les deux à vous lancer des regards complices … Pourquoi ?
Russel B. Harrison : Cela me semblait bien trop évident pour être mentionné.
Lisandre G. Tremblay : Il me semble que les rumeurs que vous pouvez entendre dans les couloirs suffisent à comprendre pourquoi nous n'avons pas pris la peine d'en parler.
Russel B. Harrison : Soyons honnête, cela fait bien douze ans que l'on se connait, et on ressemble parfois à un vieux couple. Mais je ne suis pas gay.
Tandis que la journaliste écrit tout en chuchotant "n'est pas gay …", le professeur Harrison jette un coup d’œil à son bloc note, pour s'assurer qu'elle note correctement qu'il n'est pas gay.Paige M. Everett: Et vous professeur Tremblay ?
Lisandre G. Tremblay : Moi quoi ?
Russel B. Harrison : Je crois qu'elle demande si tu es gay ou non.
Lisandre G. Tremblay : Oh ça. Non. Enfin si.
Russel B. Harrison : Il est gai, du genre très joyeux. C'est ça qu'il veut dire.
Lisandre G. Tremblay acquiesce alors, puis se reprend : Pardonnez-moi, j'ai eu un petit moment d'égarement.
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Quelque chose à ajouter Professeurs ? Russel B. Harrison: Lisandre? T'as pas de la pub à faire pour un certain évenement?
Lisandre G. Tremblay : Non. Enfin oui. Enfin je peux pas dire grand chose, en vérité.
Russel B. Harrison: "Tenez vous prêts pour le plus grand évenemment de la décennie. Bientôt dans votre salle de sortilège". Ou quelque chose comme ça.
Lisandre G. Tremblay : Voilà, à peu près. Je vous invite à vous rendre devant la salle de Sortilèges pour de plus amples informations.
Cette interview attisera t-elle les rumeurs à propos de #Russandre, ou les calmera? Le doute persiste. Merci à notre reporter Paige M. Everett pour son travail d'investigation.